Les difficultés d’être une femme dans la société patriarcale et religieuse iranienne sont le point de départ du projet le Corps trahi. Être une femme en Iran, c’est devoir s’effacer, devoir être ignorée et devoir s’ignorer. Être une femme, c’est être condamnée à n’être pas remarquable.
La première partie du Corps trahi retranscrit la colère et la radicalité des souvenirs amers du gâchis d’une vie. Cette rage sourde et exutoire sert de prélude à la deuxième partie du projet, consacrée à la connaissance de soi.